Jean Bonin charge les partisans de Guillaume Soro

Les activistes soroïstes – Laché par nombre de ses collaborateurs, Guillaume Soro peut encore compter sur de nombreux mouvements de soutien, mais aussi sur de nombreux activistes qui résident pour la plupart hors du pays. Jean Bonin, proche de Pascal Affi N’Guessan, a récemment recadré quelques uns de ces activistes proches de l’ex-Pan.

Jean Bonin enfonce Guillaume Soro et nombre de ses activistes. Le juriste ivoirien qui était récemment en France nie avoir eu des conversations avec certains activistes proches de l’ancien président de l’Assemblée Nationale. Mieux, le juriste ivoirien exige que les supposées preuves censées l’inculper soient mises à la disposition du grand public, comme pour dire qu’il n’est en aucune manière lié aux révélations des partisans de l’ancien chef du parlement ivoirien. Parmi les pro-Soro, certains sont mêmes allés à affirmer qu’ils avaient été contactés par Jean Bonin pour en savoir davantage sur la supposée attaque que l’ancien chef du parlement ivoirien était censée mener, selon les dires de Jean Bonin. Comme il fallait s’y attendre ces propos et ces conversations ont été formellement démenties par le proche de Pascal Affi N’Guessan, qui rappelle également que le président de son parti est uniquement victime de propagande de la part des activistes pro-Soro.

«Depuis quelques mois, de façon récurrente, la meute digitale de chacals agonisants de l’ex chef rebelle, Guillaume Soro, ne cesse de s’en prendre sur la toile aux principaux leaders de l’opposition.  Après Gbagbo, Bedié et Blé Goudé, c’est maintenant au président Affi Nguessan qu’ils ont choisi de déverser leur bave puante et dégoulinante de haine. Ils croient ainsi pouvoir trouver grâce auprès des ivoiriens qu’ils ont massivement endeuillés durant 10 ans avec leur meurtrière rébellion.  Impuissants face à Ouattara qui a contraint leur chef guérillero à l’apatridie et à errer, sans GPS, dans la nature, les voilà réduits à faire feu de tout bois sur le seul espace qu’il leur laisse encore : Facebook. S’ériger en censeur, c’est tout ce qui reste à ces auto proclamés détenteurs de l’orthodoxie de la pensée libératrice  pour espérer exister socialement et politiquement. Quel triste sort !  Est-il utile de répondre aux besogneux et aux sans-grades qui me villipendent sur la toile ? Non ! Comme une catin ils sont rémunérés pour cette mission. C’est leur gagne-pain quotidien, à défaut d’avoir une source honorable de revenue pour survivre. Je ne leur en tiens donc pas rigueur. Ils doivent bien mériter leur salaire.  À la vérité, j’ai à leur endroit plus de compassion et de pitié que de colère car ils souffrent dans leur chair et leur âme. Ils souffrent de ce que les psychiatres appellent un trouble de stress post-traumatique.  C’est une pathologie qui selon les spécialistes « peut durer plusieurs mois ou plusieurs années, avec des événements déclencheurs faisant resurgir des souvenirs du traumatisme, et qui s’accompagnent de réactions émotionnelles et physiques intenses», a déclaré Jean Bonin, proche de Pascal Affi N’Guessan, le président du front populaire ivoirien. Cette mise au point du juriste intervient après des révélations de plusieurs proches de Guillaume Soro, ancien chef du parlement ivoirien.

Apporter les preuves

«Je viens de passer deux mois à Paris où j’ai systématiquement refusé toutes rencontres, de près ou de loin, avec Soro ou ses proches lorsque j’en ai été sollicité. Si un Soroiste peut se targuer d’avoir eu une quelconque conversation téléphonique avec moi sur la désobéissance civile qu’il ne se contente pas de l’affirmer (c’est le propre des menteurs),qu’il le prouve (c’est ce qui définit les hommes crédibles), eux qui sont des spécialistes en enregistrement de conversation. Si, d’ici 48 h, aucune preuve de leurs affirmations n’arrive alors je comprendrais mieux, à l’image de leur leader désorienté qui déambule dans la nature comme un juif errant, comment ils ont pu faire croire que sous Gbagbo aucun malinké n’avait le droit de porter un boubou et surtout comment ils ont pu embarquer des fils du nord dans leur aventure rebelle.», souligne Jean Bonin.

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